Lors de la réalisation de vos enquêtes de satisfaction, votre objectif est d’obtenir un maximum de réponses à vos questionnaires.
Seulement voilà, vos apprenants et étudiants sont de plus en plus sollicités et s’ils ouvrent vos questionnaires, tous ne vont pas au bout de la démarche.
Dans cet article nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur le taux de complétion et comment booster celui de vos questionnaires pour obtenir jusqu’à 30% de réponses en plus.
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Attention, il ne faut pas confondre le taux de complétion avec le taux de réponse.
Le taux de réponse de votre questionnaire est le nombre d’apprenants qui commencent le sondage divisé par le nombre total d’apprenants à qui vous avez envoyé le formulaire. Tandis que le taux de complétion ou taux d’achèvement est le nombre d’apprenants qui terminent votre sondage divisé par le nombre total de personnes qui l’ont commencé.
Prenons un exemple concret :
Taux de réponse = 50%
Taux de complétion = 80%
Vous souhaitez améliorer le taux de réponse de vos questionnaires ? Cet article est fait pour vous !
Le taux de complétion permet d’analyser et d’identifier rapidement les questionnaires qui ont du succès, mais également ceux pour lesquels vos apprenants décrochent et ne vont pas jusqu’au bout.
Plusieurs raisons peuvent expliquer un taux de complétion bas :
Vous pouvez commencer par analyser le temps moyen de complétion de votre sondage.
L’objectif est de répondre aux questions suivantes :
Aujourd’hui, tous les outils en ligne de sondage vous permettent en un coup d'œil de visualiser les performances statistiques de vos sondages. Vous pouvez donc voir sans difficulté les temps de réponse individuels ou même moyens de vos participants.
L’autre point à analyser c’est : quel outil vos apprenants utilisent pour remplir vos sondages ?
Le font-ils majoritairement sur téléphone ou plutôt depuis un ordinateur ?
Selon le cas, essayez d'adapter au mieux votre moyen de diffusion ainsi que la structure de votre sondage à la taille des écrans.
Ensuite il est également important de jeter un œil à ce qu’on appelle le point de rupture. Autrement dit, le moment où vos apprenants quittent le sondage avant même de l'avoir intégralement rempli.
Dans cet exemple, on observe que 25% des apprenants abandonnent le sondage avant la troisième question. Cependant, les 75% restant sont allés au bout de l’enquête.
Ces résultats remettent en question l'efficacité et l’engagement du début du sondage.
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La connaissance de votre cible vous permet d’adapter votre questionnaire. Aujourd’hui, l’explosion des questionnaires digitalisés offre de plus en plus de possibilités de personnalisation, de format, de densité et de ton. Ces éléments sont importants pour récolter le plus de données possibles.
Nous avons mené une expérience à HEC Paris. Les étudiants en Master Entrepreneur ont reçu tous les jours à la même heure un très court questionnaire de 3 questions afin d’évaluer leur niveau de satisfaction concernant les cours Durant cette expérience nous nous sommes aperçus que le design et la présentation pouvaient très nettement influencer le comportement de complétion des étudiants.
Nous nous sommes aperçus que le taux de participation pouvait augmenter de près de 30% si d’un jour sur l’autre, la première page du questionnaire contenait un GIF ou une image à la place d’un simple logo. Pour un groupe d’étudiants entre 20 et 25 ans, l’attractivité est donc très variable selon la forme que prend votre questionnaire.
La volonté de remplir ou non le sondage s’exerce dès la première page de votre questionnaire.
Attention, le design n’est évidemment pas le seul facteur capable de faire varier fortement la participation à vos sondages. Bien entendu, la longueur de votre questionnaire, et donc le nombre de questions, est un élément à surveiller de près.
Au fur et à mesure de la participation à un questionnaire, l’attention des apprenants diminue, l’envie de faire autre chose prend le dessus et ce indépendamment du profil de votre cible. Pour obtenir des données de qualité, il n’est donc pas pertinent de faire un sondage long. Au contraire, soyez succinct !
Vous devez être capable de condenser les questions qui vous semblent importantes dans un court formulaire agréable à remplir. Si l’un de vos apprenants ouvre votre sondage, vous avez certes réussi à capter dans un premier temps son attention, félicitations, mais maintenant le plus dur reste à faire, le garder jusqu’à la fin !
On peut observer ci-dessous les résultats obtenus lors d’un sondage diffusé à des étudiants à la suite d’un séminaire de quelques jours.
Il est clair qu’ici et au vu des résultats, nous aurions dû conserver le sens global de l’enquête tout en réduisant considérablement le nombre de questions.
La durée moyenne pour répondre à une question dans un sondage est d'environ 10 secondes, et le temps moyen de complétion des sondages réalisés à 100% est d’environ 1min30 (Données Typeform sur plus de 100 sondages).
Par conséquent, si vous souhaitez maximiser la participation à votre enquête en proposant le nombre adéquat de questions, il suffit d’effectuer le calcul simple suivant :
Le nombre idéal de questions est donc de 10 maximum par sondage pour obtenir un taux de participation ainsi qu’un taux de complétion optimal.
Cette rapidité permet aux personnes interrogées de répondre à l’ensemble des questions sans avoir une baisse de l’attention. À noter que plus la durée de participation est courte, plus le nombre de répondants qui complètent entièrement le questionnaire est élevé, réduisant ainsi votre taux d’abandon.
Comprendre et s’adapter à son auditoire n’est pas seulement utile pour rédiger vos questions. Il est primordial d’adapter vos questionnaires afin qu’ils “parlent la langue” de votre cible. Ce postulat est développé plus en détail par Frédéric PARISSIER, professeur en stratégie et marketing international à l’Université du Québec (UQTR) :
“En matière de communication, le centrage de votre démarche doit se faire sur la cible : il faut penser comme la cible, il faut penser pour la cible.”
Pour débuter, l’un des éléments les plus importants à prendre en compte est le profil sociodémographique de vos répondants, autrement dit, leur âge, leur civilité, leurs intérêts. De ce fait, on ne s’adresse pas de la même manière à des personnes âgées qu’à une cible étudiante de 18-25 ans.
Désormais vous savez comment mesurer et analyser l’efficacité de vos sondages grâce au taux de complétion.
Gardez en tête qu’il est impossible de tout savoir sur ses apprenants. Un questionnaire court et simple aura un bien meilleur taux de complétion qu’un questionnaire long et compliqué.
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